Les 5 tendances du marketing d'influence en 2025 🇨🇦 🇺🇸
- Romain Pagès
- 22 nov. 2024
- 9 min de lecture
Pour 2024, Clark Influence prédisait diverses évolutions pour le marketing d’influence comme l’émergence des créateurs au-delà des réseaux sociaux, le changement du statut de créateur à « employé » ou encore l’évolution des créateurs à « créAIteurs ». Un an plus tard, nous sommes fiers de voir que ces projections n’étaient pas que de simples convictions…
En effet, nous avons pu voir des top-influenceurs aller au-delà des plateformes sociales comme @lenamahfouf dans les campagnes TV pour Uber et Vinted, ou encore @justezoe en égérie pour Caudalie. Également, Léna Situations est devenue « Head of Vendredi » pour Old El Paso et RRH pour Camaïeu ; de créateur à employé, il n’y a qu’un pas !
Et pour terminer, des “créAIteurs” ont pu repousser les barrières (de la langue, en autres) comme Antton Racca adaptant son contenu internationalement en traduisant son discours… et en modifiant le mouvement de ses lèvres grâce à l’Intelligence Artificielle.
Alors, qu’en sera-t-il pour 2025 ? Voici nos prédictions…

I. L'APOTHÉOSE
En 2025, le concept de grandiose deviendra central dans le marketing d’influence. Les créateurs exploitent désormais des formats titanesques, symboles d’une montée en puissance de l’influence en dehors du « petit » écran, mais surtout une signature d’apothéose pour exprimer leur réussite et leur statut de « monument ». En effet, pour grand nombre de créateurs, l’influence est née aux alentours des 2015 (du moins, c’est à ce moment-là qu'on observait plus que des balbutiements mais un vrai développement des créateurs au delà du lifestyle et du gaming), ainsi 2025 marquera - environ - les dix ans de ce secteur.
Plus qu’une date, on peut parler de ressenti ! Après une décennie, les créateurs (les plus installés) se sentent désormais véritablement plus matures, importants et légitimes (puisqu’ils sont les pionniers de ce secteur) offrant ainsi des concepts et des créations de contenu spectaculaires actant leur grâce et leur stature.
Par exemple :
Absurde mais vrai ! Un influenceur s'est retrouvé membre du Parlement européen. Mécontent du climat politique de son pays, Fidias Panayiotou, personnalité de YouTube spécialisée dans les cascades et les farces, a été élu en juin dernier. Depuis, il partage son quotidien et les coulisses de sa vie quotidienne à Strasbourg sur son Instagram, TikTok et YouTube (chacun visant des centaines de milliers, voire des millions d'abonnés).
Anthony Po, YouTubeur basé à New York, n'a cessé de faire les gros titres tout au long de l'année grâce à ses événements anonymes ultra-viraux. En juin, il a simulé une invasion d'extraterrestres en Floride. Quelques mois plus tard, son « Cheeseball Man » a accumulé des dizaines de milliers de messages et des millions de vues en ligne. Récemment, il a organisé un concours de sosies de Timothée Chalamet à Washington Square et a accidentellement créé une tendance mondiale de concours de sosies de célébrités dans de nombreuses grandes villes.
Pour célébrer le 10e anniversaire de sa chaîne YouTube, Marianne Plaisance, superstar de l'art basée à Montréal, a organisé un « Marianne Fest » : un festival mettant en avant diverses entreprises locales, des partenaires et d'autres artistes qui ont contribué à populariser sa chaîne en ligne. Des milliers de personnes y ont assisté.
Ainsi, 2025 annoncera certainement des projets incroyables pour les créateurs désormais « aboutis ».
II. LA DÉCONNEXION
Alors que la présence numérique s’intensifie, un courant de déconnexion émerge en parallèle, répondant à un besoin de recentrage et de réflexion. En effet, certains créateurs choisissent de prendre du recul pour mieux se reconnecter à leur essence créative. Il faut dire qu’actuellement, nous n’avons jamais été autant mitraillés d’informations et de contenus, et avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, cette observation ne fait plus aucun doute !
En effet, l’agence Europol prédit que d’ici 2026 « 90% du contenu en ligne sera généré ou transformé par des intelligences artificielles » de quoi alimenter la « fatigue informationnelle » dont souffrent déjà plus de la moitié des Français (étude réalisée par la fondation Jean-Jaurès). Certains d’entre nous renonceront probablement à exister au milieu d’un océan de bots ; submergés et épuisés, ils préféreront prendre la tangente et se déconnecter !
Actuellement, les créateurs sont de véritables machines à créer du contenu et doivent sans cesse anticiper, se renouveler, se moderniser et s’adapter afin de capter l’attention des internautes et des communautés… qui se lassent de plus en plus vite. Il en est ainsi… « toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus fort »… mais l’humain arrive à une limite du supportable, affectant sa santé mentale. Une conséquence observée par une remise en question, une recherche de sens, un besoin de ralentissement et de se reconnecter à des choses plus « vraies » ; une véritable envie de calme et de ressourcement.
Par exemple :
L’Office du Tourisme d’Autriche illustre cette tendance avec brio dans sa dernière campagne d’influence. Nommée #IAMAUT, il a remplacé ses propres créateurs de contenu pour donner des vacances aux influenceurs afin de profiter des délices du pays. Pour cela, ils cédaient leurs comptes à des "AUTfluencers" (des locaux qui ont partagé des perspectives authentiques sur l'Autriche pendant que les « vrais » créateurs profitaient tranquillement du pays, en toute déconnexion).
De grands noms du paysage des influenceurs ont annoncé leur départ à la retraite, tandis que d'autres ont temporairement cessé de créer du contenu pour prendre soin de leur santé mentale. MatPat de Game Theory, le magicien de l'animation MeatCanyon, Léon Hendrix, Tom Scott...

La déconnexion devient ainsi un choix stratégique : une manière de proposer un contenu plus réfléchi, répondant à un besoin d’authenticité, et d’aligner sa marque personnelle avec un mode de vie plus durable. Cette prise de recul deviendra un marqueur clé en 2025 !
III. LA RÉINVENTION
L’année 2025 marquera la réinvention des créateurs, qui ne se contentent plus d’un seul format mais investissent des domaines variés pour donner de la profondeur à leur ligne éditoriale.
Dans l’économie actuelle des créateurs, l’accent mis sur le « parcours » a complexifié notre perception de l’authenticité. En effet, les influenceurs deviennent plus matures, et les audiences sont désormais habituées à voir les personnalités qu’elles suivent évoluer (maternité/paternité, évolutions physiques, passions unlocked, etc.). Autrefois, l'authenticité de l'influenceur se manifestait à travers le maitnien de son identité propre, mais aujourd’hui, réimaginer devient le nouveau « vrai ».
Les créateurs de contenus jonglent avec cet équilibre délicat : se réinventer tout en mettant en scène leurs évolutions pour attirer de nouveaux abonnés et tout en conservant leur « patte » distinctive afin de ne pas perdre leur base de fans.
Pour n’en citer que quelques- uns…
L'année dernière, Cassandra Bouchard, ancienne créatrice de contenus québécois axés sur le divertissement, a complètement changé son approche éditoriale suite à la naissance de son premier enfant. Aujourd'hui, elle continue ses formats humoristiques, mais les entrecoupe de vidéos plus personnelles sur sa nouvelle vie de maman, de conseils et de formats qui résonnent fortement auprès des parents.
Au Canada en particulier, nous avons vu un grand nombre de créateurs lancer leurs propres podcasts : un moyen parfait pour eux de compléter leur contenu plus « impression-friendly » (Instagram, TikTok, YouTube) avec des formats plus intimes. Ces derniers étant spécifiquement destinés au cœur de l'audience ultra-fan de ces influenceurs. Quelques exemples parmi tant d'autres, Left on Read d'Adam Wylde & Jax Irwin, Mere et Fils de Marc-Antoine Delage et sa mère.
Les influenceurs sont aussi des professionnels sur le plan technique ! Partout dans le monde, les créateurs de contenu s'aventurent sur LinkedIn. L'utilisation de cette plateforme vise avant tout à légitimer leur activité et à la positionner comme lucrative, voire noble. Elle est également utilisée pour atteindre un public radicalement différent de leur base d'abonnés habituelle sur leurs autres réseaux. Laura Whaley, superstar torontoise de TikTok qui compte 4 millions d'adeptes, s'est trouvé une niche sur LinkedIn en republiant ses sketches sur la vie en entreprise.
Cette volonté de réinvention et de diversification marque la nouvelle frontière de l’influence : en 2025, les créateurs dépasseront leur rôle traditionnel pour se transformer en véritables entrepreneurs de contenu.
IV. L’IA : ENCORE PLUS FORTE !
Sans équivoque, les outils propulsés par l’intelligence artificielle, d’une part, se démocratisent et, d’autre part, ne cessent de monter en puissance. L’influence n’y est pas indifférente. Selon YouTube, 92% de leurs vidéastes utilisent l’IA générative comme support créatif. Que ce soit pour monter leur vidéos, les traduire pour capturer un public plus large, brainstormer sur des idées de contenus, créer des assets graphiques…
Oui, l’IA simplifie et accélère leurs processus de création, mais pas que. Elle augmente aussi leurs formats. Graphiquement. Auditivement. L’optimise via des outils d’analyse plus poussés et prédictifs… Bref, aux yeux des créateurs, l’IA a fait son nid dans leur boîte à outil. Pour certains, elle est une alliée précieuse pour élever leur présence digitale. Pour d'autres, elle leur ouvre les portes de la création de contenus qui leur étaient, autrefois, inaccessibles.
Diverses typologies de profils spécialisées dans l’IA se popularisent ! Parmi elles, les IA-fluenceurs sont des personas fictives co-pensées avec des logiciels de text-to-image (Midjourney, DALL-E, Stable Diffusion…) qui entretiennent une présence sur les réseaux sociaux. Avec plus de 330 000 abonnés au compteur sur Instagram, la Barcelonaise Aitana Lopez est une des AI-fluenceurs les plus populaires. Autre exemple, mi-octobre, l’Office de Tourisme Allemand déployait sa propre AI-fluenceuse : Emma.
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Sur Instagram surtout, les IA-rtistes défraient la chronique ! Ces magiciens du prompt combinent divers outils de génération d’images pour créer des vidéos surréalistes. Quelques profils en vrac : Liberaitor (65K) utilise l’IA pour intégrer des “monstres” dans des environnements réalistes. Bennett Waisbren (474K), lui, l’emploie pour déformer des corps humains. Enfin, Daryl Anselmo (303K) imagine des saynètes inspirées des années 80 dépeignant de nombreuses bizarreries.
En 2023 comme en 2024, quelques tendances ultra-virales se reposaient sur l’utilisation de l’IA. Sur TikTok, le PS2 Filter a été utilisé plusieurs millions de fois : il transforme les images partagées en jeu-vidéo des années 90. Plus récent encore, une armada d’influenceurs fashion se sont épris d’un effet du logiciel Pika.art qui “écrase” des éléments de visuels soumis comme de la pâte à modeler.
Les réseaux eux-mêmes intègrent des outils IA. En septembre dernier, YouTube annonçait l’intégration d’un outil de text-to-video dans l’onglet de création de Shorts. Toujours sur la même plateforme, une intégration Google Gemini aide les créateurs à trouver des idées de formats. Instagram, de son côté, commençait à tester un outil de traduction automatique de l’audio des vidéos.

V. PLUS QUE "DE NICHE", DES CRÉATEURS SUBVERSIFS !
À l’heure où l’attention de l’internaute lambda est de plus en plus fragmentée, les feeds de recommandation « Pour Toi », sur Instagram comme sur TikTok, sont de plus en plus compétitifs… Comme précisé plus haut, l’intelligence artificielle, et outils « clef en main » d’editing, ont accessibilisé la création de contenus au commun des mortels. Les content-farms automatisés pullulent et grignotent le terrain de jeu des créateurs qui peinent à maintenir le même niveau de visibilité sur les algorithmes.
En 2025, les créateurs « redoubleront de créativité » pour, d’une part, jouer des coudes avec les comptes semi-automatisés, mais aussi pour refédérer une audience de plus en plus dissipée. Prises de position éditoriales atypiques, voire niches, ton irrévérencieux, humour plus edgy, auto-dérision… Par souci de survie, les influenceurs mettront un point d’honneur à sortir des sentiers battus… quitte à devenir « subversif ».
Autrefois niches, l’absurde et le weirdcore deviennent mainstream sur les réseaux. Des profils comme Zac Bulle au Québec, Gianluca Busani, Jericho Mencke, Frankie Lagana, Ivy Bloom… enregistrent des centaines de milliers, voire des millions de vues par vidéo sur TikTok.
C’est surtout du côté de nos voisins américains que ces influenceurs subversifs ont la côte auprès des marques. Par exemple, Marc Jacobs entretient une relation privilégiée avec la gen-z grâce à des collaborations « non-conventionnelles ». Sylvanian Drama, Nara Smith, Izzy & Emma, Lewsi Saunderson… des créateurs et créatrices aux concepts éditoriaux insolites.
Jools Lebron, la créatrice à l’origine de la tendance « very demure, very mindful », a collaboré avec une vingtaine de marques les quelques semaines suivant sa soudaine viralité. Entre autres, Netflix, Verizon ou encore Lyft : chacune de leurs capsules ont généré des centaines de milliers de vues et interactions.
Pour viraliser leur stunt avec Michael Cera durant le Super Bowl, CeraVe s’est associé à plusieurs dizaines de créateurs. Tous et toutes se sont appropriés le ton très auto-dérisoire de la campagne.
Les tendances elles-mêmes tendent à devenir de plus en plus edgy et irrévérencieuse. Le mouvement « hear me out cake » voyait des créateurs partager leurs crushs inavouables, quitte à tomber dans l’absurde. Plus récent encore, la tendance « suspect is… » met en scène des proches se moquant mutuellement de leurs caractéristiques respectives.
S’ils espèrent pouvoir se positionner et se visibiliser sur les réseaux en 2025, les annonceurs n’auront pas le choix que d’ouvrir leur esprit à des modèles de collaboration moins “brand-safe”. Les algorithmes sont de plus en plus imprévisibles. La proportion de contenus publiés ne cesse d’augmenter… Surprise et l’originalité dicteront ce qui sera viral et ce qu’il ne le sera pas : le conventionnel passant à la trappe.
CONCLUSION :
En 2025, Clark Influence anticipe une évolution significative dans le marketing d’influence, où les créateurs réinventent sans cesse leur image et leurs canaux. Entre la quête de grandiose, la valorisation de la déconnexion, la réinvention créative, la montée en puissance de l’IA et l’avènement des influenceurs subversifs, le secteur n’a jamais été aussi dynamique, audacieux, innovant et diversifié.
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